Saint
Georges terrassé par le dragon
2009
(n°82)
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Les bons esprits ne
manqueront de corriger ce qu’ils prendront pour une simple erreur matérielle et
rectifieront d’un Saint Georges terrassant le dragon. C’est qu’ils ignorent que David
Rousset les a précédés dans l’étonnement, couchant par écrit sa stupéfaction
d’avoir découvert l’univers concentrationnaire d’un Les hommes normaux ne savent pas que tout est possible.
Figurant au Calendrier le 23
Avril - au commencement du Printemps - habituellement monté sur un cheval
blanc, on voit là le Principe de Lumière dans une telle difficulté qu’on peut
craindre pour sa pérennité. C’est que la mode étant au bas mot à
l’obscurantisme et l’Ogre - cette figure mythique des contes pour enfants -
aujourd’hui omni présent tant aux postes de commandement que dans les relations
quotidiennes,
Dans cette perspective, le
titre adéquat serait alors Saint Georges bouffé par le Dragon.
On comprendrait mieux de ce fait, la rougité
sanglante de la matière première uniforme pour tous les protagonistes du drame,
ceux que la nomenclature actuelle dénomme produits
confondant dans la même liquidation les corps et les choses, le vivant,
l’inerte et même la lance du vaillant combattant qui quoique désarçonné, ne
capitule pas.
Il a pourtant déjà lâché
son arme heureusement retenue par un brin destiné à en juguler la chute car -
pour raison pratique cuite à part - la solidarité de l’ensemble n’a pas pu être
assurée. Cela permet du même coup à quiconque de s’en saisir et de continuer le
combat. D’autant plus que rien n’assure
La preuve en est qu’après
avoir réalisé ce groupe, j’en ai découvert l’écho dans la présentation d’un
objet trouvé en Sibérie au dix-huitième siècle et actuellement conservé au
Musée de L’Ermitage …
Longueur 25 cm Largeur 16 cm Hauteur
21 cm
Terre rouge sous couverte
transparente, bride en raphia
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Mise à jour :
novembre 2010