Au début des Nonantes,
mes collègues du Lycée Jules Siegfried Paris Xe et moi-même étions en raison de
la déqualification constante infligée par l’Education Nationale depuis mon
embauche à l’Automne 1965, quasiment devenus des ouvriers du tertiaire. C’est
alors que soutenue par ceux qui l’ont signée, j’ai -
en notre nom - rédigé cette pétition.
8 Avril 1992
Les soussignés enseignants au Lycée
Siegfried éprouvent depuis quelques temps une répugnance croissante à utiliser
un torchon souvent détérioré, rapiécé parfois… et dont la crasse quasi
constante est pour eux une humiliation permanente. Ils demandent instamment à
leur Administration d’engager les réformes nécessaires pour soulager non solum leur malaise tactile sed etiam leur sens
de l’esthétique.
J’encourage les jeunes à voir dans
cet évènement un signe d’espérance, car à la suite de cette objection de
conscience notre lavabo est redevenu fréquentable…
Mise à jour : décembre 2014