Maman, Thérèse Dherbécourt
avant d’être Fontaine (1911-2005)
|
|
|
||||||||
|
Maman, petite fille avec son cousin germain
Bouclier |
|
||||||||
|
Maman, en première communiante. 11 mai 1922 |
|
||||||||
Maman, au lycée Sophie Germain. Paris (1926 –
1927) 2ème rang à partir du haut et 4ème
à partir de la gauche |
|
|||||||||
|
L’établissement – Les façades Maman à l’école Normale d’Institutrices de
Beauvais (1928-1931) Maman et ses condisciples en 2ème année (1929-1930). Rang du haut, 5ème à partir de la gauche |
|||||||||
|
||||||||||
Maman en formation complémentaire au cours
supérieur d’Education Physique au Lycée Michelet à Vanves (1931-1932). 2ème rang à partir du haut, au bout à
droite. Dans le cadre de son organisation autonome dans
les écoles de la République sous l’influence militante entre les deux guerres
d’Edouard Henriot (1872-1957) radical, qui en tant que maire de Lyon en avait
constaté les bienfaits sur la santé des classes populaires. |
|
|||||||||
|
Dans le même esprit et sous l’influence des
premiers Jeux Olympiques d’Hiver à Chamonix en 1924 Maman aux Avanchers,
Noël 1933 |
|||||||||
Sur la terrasse de la résidence universitaire du
53 rue Lhomond, Paris 5ème à droite avec une comparse Maman en pleine action à des dates indéterminées Toujours avec une acolyte anonyme mais cette fois
dans un lieu de surcroit lui-même indéterminé |
|
|||||||||
|
||||||||||
Maman chez Irène Popard Féministe méconnue comme
la plupart bien que les femmes soient la moitié du monde, Irène Popard (1894
– 1950) a été le pendant d’Edouard Henriot dans le désenclavement du corps
féminin, sauf qu’elle en eut une vision de femme pour les femmes. Celle-ci a en
effet œuvré pour élargir – selon ses propres termes – « celles qui
avaient des corsets autour du corps et de l’âme ». C’est d’outre Atlantique
qu’elle rapporta en France la danse moderne inventée par l’américaine Isadora
Ducan de San Francisco qui rompant avec
l’académisme des pointes et des tutus dansait librement et pieds nus peut
être influencée par les Amérindiens. En 1932, Thérèse
Dherbécourt adhère à l’association créée et suit les cours de l’inventeuse de la méthode de la « Gymnastique
Harmonique et Rythmique » qui irriguera toute sa carrière de professeure
d’Education Physique des Ecoles de la ville de Paris. |
||||||||||
Ballets de javelots ou de bâtons. Maman au milieu |
|
|||||||||
|
Un autre ballet. Maman devant, au milieu |
|||||||||
|
|
|||||||||
|
||||||||||
Est-ce d’avoir, enfant,
suivi elle aussi les cours d’Irène Popard du temps de son studio Avenue de la
Grande Armée à Paris que la fille de Thérèse Dherbécourt, l’auteure concernée
par ce site, doit d’avoir pu achever le travail en se débarrassant de sa
gaine à la suite des Evènements de 1968, comme la plupart de ses consœurs ou
de s’être à l’âge de l’adolescence baignée dans l’eau froide des torrents
alpins descendus des hauts pâturages ? Thérèse Dherbécourt a
terminé sa carrière comme Inspectrice d’Education Physique des Ecoles de la
ville de Paris et de sa banlieue. Son mari, le père de l’auteure ne parvint
jamais à la faire renoncer au métier qu’elle avait choisi dans l’enthousiasme
de la jeunesse. Au temps où répondant
à une annonce qui tentait de compléter une cordée, elle escalada avec
elle l’aiguille du Midi en 1931 à vingt ans. Son mari tenta en vain de
la cantonner au foyer non par principe car issu d’un milieu où toutes les
femmes travaillaient mais parce que cette obligation d’implantation dans la
capitale lui interdisait le développement de sa propre carrière qui passait
nécessairement par la Province. Il réussit par contre à
lui interdire définitivement la conduite automobile alors même qu’elle avait
jeune fille obtenu son permis. |
||||||||||
Maman sur la Seine, à bord du
Bardouville, en juin 1932 |
|
|||||||||
Retour au sommaire des
Archives Familiales
Mise à jour :
mars 2016